Dessouchage du terrain par le terrassier, une grosse journée de boulot pour dessoucher, mais surtout bouger les souches, les évacuer (un sacré volume) par un certain nombre d’allers retours au cours de la journée, et remodeler le terrain.
Avec le concours d’un super terrassier des Echelles qui a su apprécier l’aide de la main d’œuvre locale!
Un beau terrain passé au broyeur à la fin de la journée…
Galerie des photos du jour:
Démarrage dans le jardin
Impressionnant de voir la taille des souches! Heureusement, pas de racines très profondes, le dessouchage est facile. N'en reste pas moins l'évacuation
Une auxiliaire au top!
Dur d'extraire la souche du grand pin ... Il était décidément bien là!
Ce dimanche 13 décembre, au cœur de l’hiver, on est contents d’accueillir les copains pour … casser des briques! Une belle journée dans la bonne humeur, où l’on a démoli les cloisons et la structure bois qui formaient deux chambres de bonne dans les combles.
La benne à gravats était en place, on a récupéré beaucoup de bois: structures des murs pour tenir les briques, plancher haut en particulier. Quelques jolies portes également, qui resserviront sûrement dans la maison.
Un préalable pour alléger le plancher avant de démolir des cloisons à l’étage, et pour pouvoir par la suite réaliser l’isolation du plancher des combles.
Un florilège des meilleurs moments, dans le désordre:
Nous voici proprios d’une belle maison « bourgeoise » aux Echelles. Construire en 1928 par le grand-père des tout juste ex-propriétaires, elle a été également le cabinet médical du village pendant près de 90 ans.
Une avancée « moderne » a été ajoutée dans les années 70 sur l’avant de la maison, l’ancienne maison étant plutôt carrée, en pierres.
La belle en 1928 lors de la construction: des pierres, mais déjà des matériaux « modernes » comme les linteaux métalliques. Mais par chance, les maçons n’ont pas testé le mortier de ciment à l’époque, et les murs sont montés à la chaux, bien respirants.
Nous avons commencé à travailler avec une architecte le projet de travaux que nous voulons réaliser, pour améliorer le confort d’hiver, diminuer la consommation énergétique de la maison, modifier la disposition de certaines pièces et « l’ouvrir » sur l’extérieur en créant des baies vitrées et des terrasses… En gros. Les détails des modifications, ce sera article par article dans la suite, au fur et à mesure de l’avancée des travaux.
La maison est située un grand terrain, la propriété en tout fait presque 5000m². Ok, un terrain en pente. Ok, un terrain sur le rocher. Et en contrebas d’un cimetière pour couronner le tout! Mais on arrivera bien quand même à y planter quelques arbres fruitiers, un magnolia, et à organiser un potager, y a pas de raison.
Le terrain est agrémenté de trois beaux platanes, un immense sapin, quelques tilleuls et de nombreux pins. Certains en piteux état, secs, morts, bougeant même. On garde les travaux d’extérieur pour la fin de l’hiver, mais c’est déjà prévu de se séparer de quelques pins pour faire de la place à des essences plus variées.
Quand même, quelques photos!
Galerie photo des intérieurs, des détails dans les légendes (photos faites lors de la visite en juillet, avec un téléphone portable…):
Entrée de l'"ancienne" maison
Avancée du cabinet médical (salle d'attente)
Avancée du cabinet médical
Avancée du cabinet médical (bureua du médecin)
Dans la maison: cabinet médical, bureau des secrétaires
Dans la maison: cabinet médical, bureaux
Rdc, le salon
RdC, le séjour
Rdc, ancienne cuisine
Bel escalier en chêne
... belle tapisserie également!
Etage, couloir des chambres
Etage, chambre
Etage, chambre parentale avec dressing années 70
Etage, chambre
Etage, chambre
Etage, chambre
Etage, salle de bains
Etage, WC
Toiture terrasse à l'étage, au-dessus de l'avancée du cabinet médical
Galerie photo des extérieurs, à l’été et à l’automne:
La météo de cette semaine ne s’annonce pas clémente, et on décide cette fois-ci de reporter une boucle prévue sur 5 jours dans le Jura, pour se limiter à 3 jours / 2 nuits de camping au lac de Paladru, un beau lac naturel proche de Grenoble.
Dans les bagages : quasiment la même chose que si on était partis pour 5 jours, notre liste est ici, si cela peut aider d’autres dans la constitution de la leur.
Départ 10h45 : dur de se mettre en route aussi rapidement que l’on souhaiterait avec les 2 enfants…
La sortie de Grenoble se passe bien, et les 20 premiers km de piste cyclable, sur le bord de l’Isère, s’enfilent tranquillement. On déjeune avant de sortir à Moirans après 1h30 de route, encore frais et contents.
Mais la difficulté n’a pas encore commencé, on attaque la montée, et on se rend vite compte que chargés chacun de près de 45 kg, la route va être longue… Après la traversée de Moirans, le pont de Champfeuillet est fermé et nous oblige à un petit détour par un raidillon qui nous verra pousser nos vélos, à la limite de reculer dans la pente… Puis un deuxième du même acabit, et on entame le « Chemin des Croix », le bien nommé ! On atteint au bout de bien longtemps, l’entrée de Saint Cassien. Une pause bien méritée, alors que les enfants font la sieste. Il fait très chaud, et chacun pense, sans oser le dire à haute voix, que peut être … il faudrait rentrer ?
Mais on continue, petit plateau, petite vitesse, on prend notre mal et les montées en patience, et on arrive bientôt à La Murette. Ouf, on sent la fin du trajet ! Le goûter sous un arbre à l’ombre, on boit de l’eau salée pour se reminéraliser un peu… On repart pour une petite descente avant la montée finale, 100m de dénivelée jusque Charavine.
Enfin l’arrivée à Charavine ! Le gps indique alors un trajet « principalement plat », ce qui veut dire qu’il y a quand même quelques montées, mais on ne les sent plus, tellement on sent plutôt l’atmosphère du lac.
Enfin on arrive au camping vers 18h45 : on a choisi un camping sans piscine, mais au bord de l’eau, et à ce moment on est bien contents : on file rincer notre sueur dans l’eau fraîche!
Au final : 40 km, 370m D+, 90m D-, en quelques 6h de vélo tout de même. On aura mis beaucoup plus de temps que prévu, on a roulé bien lentement et encore plus dans les montées, on ne s’attendait pas à autant de peine à traîner le barda.
Une bonne sortie pour se donner des repères en terme de montée, dénivelée, degré de pente !
Au lac, on profite, on reprend les vélos le lendemain pour aller faire du pédalo à Paladru, histoire de pédaler les pieds dans l’eau pour changer. Et on se baigne ! Quelques photos pour la famille ici.
Le retour le surlendemain est du coup beaucoup plus tranquille, les quelques montées se font facilement, la descente impressionne (« waow, on a monté tout ça ? »). On rentre à Grenoble en 3h30.
Quand Lo à grandi, Maman s’est lancée dans la conception et la fabrication d’un lit de grande, type lit podium : il fallait aussi intégrer du rangement qui faisait gravement défaut dans la chambre.
Il s’agit alors de mon premier vrai projet. Donc avec plein d’erreurs de conception, de choix de débutants, mais aussi une réalisation dont on est forcément fier à la fin !
Pour le bois : du frêne, bois français, facile à trouver et au prix correct, mais avec un beau veinage et une couleur blonde agréable.
Les finitions : beaucoup de ponçage, et un vernis gomme laque fait maison avec des paillettes de homme laque et de l’alcool.
Fragile, mais pour un lit ce n’est pas gênant, et surtout non toxique, qui donne une finition satinée.
Ci dessous quelques photos de la fabrication, en attendant une mise à jour avec plus de détails!