Un point technique: isolation des murs extérieurs

Vous êtes arrivés au bout du blabla de l’article précédent ? Courageux ! Là l’idée c’est de se souvenir comment on a fait, donc quelques photos.

Sur ces exemples de murs, on voit la laine de bois , le frein vapeur et l’ossature métallique devant, qui permettra de passer toutes les gaines électriques et réseaux de plomberie sans endommager le frein vapeur:

A noter que la pose du frein vapeur est une étape importante pour l’étanchéité à l’air et la protection contre la condensation: il ne doit y avoir aucun trou. Aucun aucun. Donc à grands renforts de colle et de scotch spécifiques (et très efficaces il faut le dire), il faut jointer, renforcer, maroufler, faire tout bien, et ensuite, prévenir tout le monde qu’il ne faut absolument plus y faire le moindre trou, jamais. Voilà.

Ici (puisqu’on ne fait pas grand chose dans l’ordre, on a aussi terminé un bout de doublage jusqu’au bout, pour permettre à l’électricien de poser la GTL (gaine technique de logement)), on voit la laine de bois, le frein vapeur et son scotch bleu, l’ossature, de la laine de coton Métisse (on avait pas encore reçu le Biofib trio à ce moment là, mais le métisse est un équivalent en terme de résistance thermique) et le Fermacell:

Enfin un petit aparté sur des étapes très sympa de cette isolation: les traversées de planchers ! Où l’on voit : le découpage du plafond du rez de chaussée (plafonds de briquette plâtrée) pour laisser passer l’isolant et éviter un gros pont thermique dans l’entresol, et la préparation de l’isolation en posant d’abord le frein vapeur autour de toutes les solives, collé avec la colle magique de proclima, et scotché avec le scotch non moins magique, et bleu: